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Elias expose son tableau à la basilique Saint Sernin à Toulouse

la presse s'en fait Echo le 2 janvier  2025

Comme la lecture est dufficile voici le texte

Publié le 02/01/2025 à 06:31
Silvana Grasso
l'essentiel Le peintre Elie Beniflah est l’un des douze artistes retenus par l’association Privart pour exposer à la basilique Saint-Sernin dans le cadre du son et lumière immersif proposé par Toulouse cœur de lumières".
Il est encore étonné. À 81 ans, si Elie Beniflah s’est fait connaître à Toulouse pour ses multiples prouesses sportives (snowboard, marathon, cyclisme, golf, ski nautique, natation, etc) il a aussi depuis vingt-cinq ans, une autre passion : la peinture. "C’est un bonheur parallèle à celui du sport, explique-t-il, face à son chevalet. J’expose un peu partout, notamment au Carrousel du Louvre à Paris et à Genève en Suisse".
Son style épouse le style primitif via des matières brutes "pauvres" comme il aime à le dire : "Une référence au mouvement artistique Arte Povera, apparu après-guerre en Italie". Cette année, cet octogénaire dynamique a eu le bonheur d’être retenu pour exposer sur l’un des douze piliers de la basilique Saint-Sernin, en marge du spectacle proposé par Toulouse cœur de lumières. "Les artistes de l’association Privart dont je fais partie ont été mis en contact avec Sébastien Salvagnac, membre du bureau de Privart Collections, détaille Elie. J’ai présenté une maquette de mon travail à l’occasion de ce mapping immersif. Le Père Bogdan Velyanyk, curé de Saint-Sernin a été chargé de la sélection et j’ai été retenu".
Une première pour l’artiste toulousain. " Avec cette toile, intitulée "Saint-Sernin accueille les pèlerins", j’ai voulu créer une vision d’actualité autour de Saint-Saturnin, martyr et premier évêque de Toulouse au IIIe siècle, explique Elie Beniflah, qui dans cette toile, accueille avec bienveillance et tolérance les pèlerins de tous horizons et cultures qui convergent vers Toulouse, ville de tolérance. Une réflexion en lien avec le monde actuel"
"C’est un peu mon histoire"
" Je suis né au Maroc espagnol et lorsque ce pays a accédé à l’indépendance en 1956, nous n’étions plus les bienvenus et on a préféré partir pour migrer à Barcelone en Espagne. J’ai quitté mon pays et j’ai eu de nouveaux amis. Après le bac, je suis parti à Toulouse pour suivre mes études supérieures. J’y suis resté".
Une troisième migration après celle de 1 492 où la famille Beniflah avait quitté l’Espagne pour le Maroc. "C’est aussi un peu de mon histoire que je décris dans cette toile, assure-t-il. D’ailleurs pour éviter toute ambiguïté, j’ai rappelé à l’un des organisateurs que je n’étais pas catholique mais de confession israélite. La réponse a été claire : "Chagall ne l’était pas non plus. Il a pourtant représenté les rosaces des cathédrales de Reims et de Metz, en référence à la Bible".

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